Auteur:
Céka & Borris
Titre Original:
Lutte Majeure
Date de Parution :
2010
Éditeur :
KSTR Casterman
Nombre de pages :
104
Lu :
Juin 2012
Prix :
15€ 14,25€

C’est une partie de l’histoire de ce siège – et surtout de
la résistance héroïque qu’opposèrent les Russes à leurs envahisseurs – que
raconte Lutte Majeure, à travers un épisode presque dérisoire mais néanmoins
hautement symbolique survenu en 1942 : l’ordre formel donné par Staline de
reformer l’orchestre symphonique de la ville et de lui faire interpréter
publiquement la 7e symphonie de Chostakovitch dans la ville assiégée, afin de
galvaniser le patriotisme de la population. On savourera le titre choisi pour
l’album par Céka et Boris Joly à la lumière du titre complet de cette oeuvre
musicale : 7e symphonie « en ut majeur »…
L’entreprise, à la limite de l’absurde, atteindra néanmoins
ses objectifs : créer un petit moment d’éternité qui réussit, le temps de
quelques mesures, à faire oublier toutes les privations aux assiégés. Et
proclamer à la face du monde d’alors que l’URSS ne baisserait jamais les bras
face à l’agression nazie.
Voici donc, sous la forme d’une brillante fiction
animalière, un fragment d’Histoire pure – en même temps, tout simplement,
qu’une grande histoire en bande dessinée.

Staline donne l’ordre de
reformer l’orchestre de Stalingrad (ville Saint-Pétersbourg aujourd’hui) et que celui-ci puisse jouer la septième
symphonie le 9 août 1942 jour prévue par Hitler pour envahir Stalingrad.
Seul petit hic est le
peu de pages que contient cette bd, seulement 102 pages. Je ne suis pas un
spécialiste de la Bd, mais j’ai énormément apprécié les illustrations que nous
offre Borris.