C'est
aujourd'hui que sort en librairie " La
petite fille qui avait avalé un nuage grand comme la tour
Eiffel",
à cette occasion je vous propose de
découvrir une interview que j'ai pu faire à Romain Puértolas, nous revenons sur
son parcours avec le Fakir et nous parlons de son nouveau roman.
Bonjour
Romain,
Le 21 août
2013 sortait dans toutes les librairies de France et de Navarre
L'extraordinaire voyage du Fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea,
malgré un titre à rallonge ton roman est devenu un ovni littéraire, une bête de
concours, mais aussi un succès en librairie.
Nous avons
suivi les aventures d'Ajatashatru (le fakir), mais aussi ton extraordinaire
aventure dans le monde médiatico-littéraire, sur tous les plateaux de
télévision, dans la presse écrite et à la radio du monde entier.
Le fakir
est passé d'un livre papier, au numérique en passant par une version gros
caractères pour les malvoyants et une version audio lue par Dominique Pinon.
Le 21 août
2013 sortait dans toutes les librairies de France et de Navarre L'extraordinaire
voyage du Fakir qui était resté coincé dans une armoire IKEA, malgré un titre à
rallonge ton roman est devenu un ovni littéraire, une bête de concours, mais
aussi un succès en librairie.
Pour ta
part, tu as laissé la police pour te dédier pleinement à l'écriture, de Paris,
tu es parti avec ta petite famille t'installer à Malaga.
En somme,
cette année semble avoir était pour toi une année extraordinaire.
La première question qui me vient à l'esprit.
T'attendais-tu à un tel succès ?
Bien sûr
que non. Je ne pensais même pas être publié à l’époque puisque je venais de
recevoir ma lettre de refus numéro 21 ! J’avais fait le deuil d’être
publié un jour mais chaque fois que je finissais un manuscrit je l’envoyais par
réflexe à une maison d’édition, comme quelqu’un qui joue au Loto en sachant
pertinemment qu’il ne gagnera jamais.
Comment as-tu vécu cette année de folie ?
Comme une
année de folie ! De nombreuses rencontres avec mes lecteurs un peu partout
dans le monde. Cela devient comme une drogue. Il faut garder les pieds sur
Terre et toujours être toi même, c’est la recette pour ne pas te noyer.
Quel est ton meilleur souvenir de cette année écoulé ?
J’en ai
quarante mille ! Des rencontres avec des lecteurs qui me disent que ça
fait du bien de sourire, des rencontres avec des gens célèbres, recevoir les
PDF de mes couvertures à l’étranger, mettre mes Fakirs du monde entier sur la
petite étagère de mon salon. C’est cela qui me rappelle que cette histoire est
bien réelle et que je n’ai pas rêvé. Si le rêve s’arrêtait maintenant, je
serais déjà heureux de tout ce que j’ai vécu.
Combien de traduction a connu le fakir et dans combien de
pays le livre est-il publié ?
Plus de 40
pays et trente-six langues. Les dernières en date sont l’arabe et le
thaïlandais. Et moi qui, au début de l’aventure, ne souhaitait qu’une seule
chose, le sortir en Espagne ! Je ne demandais que cela. Et finalement,
j’ai tout eu ! Je suis chanceux, et j’en suis conscient.
Pour quand la version poche du Fakir et chez quel éditeur
?
Les
cloches de Pâques 2015 lâcheront la version poche du Fakir, chez Le Livre de
Poche.
As-tu continué d'écrire pendant la promotion de ton livre
? (Ok, je connais déjà la réponse)
Bien
sûr ! Je n’arrête pas. J’ai toujours écrit dans le mouvement, dans le
métro, le RER. Maintenant j’écris dans l’avion, dans le train, dans les
chambres d’hôtel. Ca ne change pas.
Venons-en maintenant à ton prochain roman La petite fille
qui avait avalé un nuage grand comme la tour Eiffel qui sortira le 7 janvier
2015.
Pourquoi encore un titre a rallonge pour être sûr que les
gens est du mal à se souvenir du titre ?
Non, parce
que j’adore cela ! Cela fait partie du conte, du merveilleux. Le titre est
en lui-même un voyage. Mais je peux vous déjà vous dire que celui sur lequel je
travaille aura un titre plus court.
Pourquoi avoir attendu plus d'un an pour sortir ce
nouveau roman ? Car si je ne me trompe tu as écrit ce roman il y a quelque
temps déjà.
Ca, il
faut le demander à mon éditeur ! J’ai écrit ce roman en deux semaines et
demie et j’ai dû attendre plus d’un an pour le voir dans les librairies, un peu
comme le fakir !
As-tu quelques appréhensions après le succès du fakir,
que les lecteurs ne suivent pas ?
Oui, c’est
normal. On se pose des questions quand on a eu un tant soit peu de succès avec
son premier livre. J’espère que mes lecteurs seront au rendez-vous car je leur
ai préparé une grande surprise. J’ai mis beaucoup d’émotion dans ce livre, tout
en gardant l’humour et l’aventure. J’ai ajouté aussi un coup de théâtre
surprenant !
Peux-tu nous dire en quelques mots la trame de ce nouveau
roman ?
Providence,
une factrice parisienne, part un jour au Maroc chercher la petite fille qu’elle
vient d’adopter. Mais un volcan islandais se réveille à ce moment-là,
l’empêchant de décoller. Elle devra trouver un autre moyen de transport pour se
rendre à Marrakech, et ce n’est pas une armoire Ikea. C’est quelque chose de
merveilleux… et qu’on a tous rêvé un jour de faire.
Retrouvez la chronique du roman "La petite fille qui avait avalé un nuage grandcomme la Tour Eiffel"
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