Auteur : Henri Cueco
Titre Original : Dialogue avec mon jardinier
Date de Parution : 2000
Éditeur : Points
Éditeur : Points
Nombre de pages : 224
Résumé : L’un, dans le jardin, ramasse des noix, cultive des patates, fauche l’herbe. L’autre, dans l’atelier, dessine des noix, des patates, de l’herbe. Après le travail, ils parlent (ils disent « batailler »).
L’un est le patron, l’autre l’employé. Mais ils sont du pays et tous deux s’interrogent sur le beau (« Ah ! Une belle salade ! – Ah ! Un beau tableau ! – Dis, c’est quoi, pour toi, une belle salade ? »).
Au début, ils s’apprennent : le contact est un peu laborieux, et puis ça vient tout seul. Un sujet en amène un autre : les carottes, la vie, les citrouilles, la mort, les poireaux, la jalousie, les haricots, l’art, les petits pois, la maladie, les groseilliers, les voyages. Ils cultivent leur jardin, au propre et au figuré.
L’un est le patron, l’autre l’employé. Mais ils sont du pays et tous deux s’interrogent sur le beau (« Ah ! Une belle salade ! – Ah ! Un beau tableau ! – Dis, c’est quoi, pour toi, une belle salade ? »).
Au début, ils s’apprennent : le contact est un peu laborieux, et puis ça vient tout seul. Un sujet en amène un autre : les carottes, la vie, les citrouilles, la mort, les poireaux, la jalousie, les haricots, l’art, les petits pois, la maladie, les groseilliers, les voyages. Ils cultivent leur jardin, au propre et au figuré.
Mon avis : J’ai découvert ce livre par hasard un jour où je farfouillais dans la librairie à côté de chez moi. Il m’a tout d’abord attiré pour sa couverture, une affiche de film avec Daniel Auteuil et Jean-Pierre Darroussin à la pêche, en faisant un peu plus d’attention, j’ai pu voir que le livre avait été adapté au cinéma par Jean Becker. Alors, je me suis décidé à l’acheter, pensant que lorsque les Becker adaptent un livre, ce dernier à souvent des chances d´être agréable à lire. Et je ne me suis pas trompé. Cependant il m’aura fallut assez longtemps pour sortir ce livre de ma PAL.
Je dois reconnaître que l’histoire est belle, belle de simplicité, un jardinier retraité de la SNCF et un artiste peintre, tout les différencient et pourtant, ils passent des heures à discuter de choses simples, de choses vraies, sans plus d’importance que l’utilité d’avoir toujours sur soit un canif et un bout de ficelle, de bien arroser les salades pour ne pas qu’elles montent…
C’est la rencontre improbable entre un artiste et un homme ordinaire. Il se créée une amitié entre les deux, chacun semble au fil des pages apprendre l’un de l’autre, chacun découvre en l’autre une nouvelle manière de voir le monde avec cependant la même simplicité.
Ce livre est court et facile à lire, ces pages sont remplient de tendresses et de poésie.
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