Quatrième
de couverture : Solidaires du droit à l'excellence pour tous, Sylvie et Paul avaient
réservé un accueil enthousiaste aux déclarations de principe du proviseur du
collège Camille-Claudel sur l'utilité citoyenne des processus incluants, puis à
l'ouverture d'une classe d'enfants autistes. Plus tiède fut néanmoins la
réaction de Paul à l'annonce de la création d'une classe de primo-arrivants et
des effets immédiats sur les tenues vestimentaires arborées par les mères de
famille lors des réunions pédagogiques ou des sorties de classes. Il considéra
cet événement comme la marque ultime d'une sorte de menace insidieuse, ou pour
dire les choses plus crûment, comme il le confia à Sylvie en ce début de
printemps, la preuve tangible que Bérénice était scolarisée dans un collège de
merde.
Mon
avis :Dans un premier temps, je tiens à remercier les éditions Le Dilettante pour
ce nouveau partenariat.
C’est un bon moment de lecture que j’ai
passé avec le roman de Philippe B.Grimbert. Quel parent ne s’identifie pas, ne
serait-ce qu’un petit peu dans ce besoin de s’immiscer dans la vie de sa
progéniture afin d’être sûr qu’il ou qu’elle fait les choses correctement et pourquoi pas mieux que les autres.
Certes, le héros de cette histoire
n’est pas le plus honnête au monde, cherchant dans la manipulation et le
bidouillage que son propre profit et intérêt, afin d'être mieux que l'autre et
bien différent de la masse.
Critique acerbe de cette classe
parisienne qui se veut mieux que les autres et fait tout pour le croire quitte
à bidouiller avec la réalité.
Le verbe est juste la prose, la prose
peut être un peu trop sérieuse pour un roman à la fois drôle et léger.
Quatrième de couverture : Rappelez-vous l’épisode précédent : L’extraordinaire voyage du fakir qui
était resté coincé dans une armoire Ikea; soit Ajatashatru Lavash Patel, qu’on expectorera selon les goûts et la virtuosité phonique achète-une-truelle
ou jette-un-tas-de-choux, as de l’arnaque fakirique en tout sens et madré
épateur de gogos. Après un soubresautant tour du monde emboîté dans une armoire
Ikea qui l’avait vu, par avion ou par cargo, transbahuté d’Angleterre en
Espagne et de Paris à Tripoli, nous avions laissé l’homme coulant les plus doux
des jours avec Marie Rivière, la dame de son cœur et écoulant par palettes
entières le récit de sa déménageante saga. Les gens heureux étant privés
d’histoires et comme d’urgence il nous en faut une, voilà. Alors que notre
héros macère dans l’aisance avec la volupté d’un cornichon dans la saumure et
se confit dans le plus gras bien-être, son éditeur retoque son second opus,
lisse à l’excès et bien bouffi de consensualité. Pour la faire brève, notre
fakir est devenu mou du clou, glabre du sabre et son tapis de braises vire à la
moquette haute laine. Réagissez, mon bon! Et notre Patel de repartir à la reconquête de soi. Cap sur la Suède pour rencontrer Dieu lui-même, l’Allah de la clé Allen, le maître
d’Ikea, et se fournir en Kisifrøtsipik, la Rolls du tapis à clous. Par chance,
dès l’aéroport, les choses vont mal : emporté dans une louche affaire de
diamants, confronté aubaron
Shrinkshrankshrunk, patron de Nespressé et roi de la dosette corsée, au
professeur Ronaldo, gemmologue brésilien, sauvé de la mort par une édition
polonaise d’Autant en emporte le vent, il se retrouve cloué dans une commode et
largué en pleine Baltique, d’où il sera sauvé pour coulisser dans la
confraternité d’un cirque belge et apporter une assistance magique à des
réfugiés syriens. Tout cela entrecoupé de souvenirs d’enfance marqués par la
férule et la duplicité de son maître et initiateur Baba Ohrom. Alors, on avale
sa boussole, on ravale sa carte et on mise à l’aveugle. Avec la seconde
aventure de son fakir, Romain Puértolas, en digne fils de Verne et parfait
gendre d’Alexandre Dumas, réaffirme cette vérité d’évidence : le monde n’est
qu’une commode Ikea, assemblée par un fakir, pleine de fausses portes et de
doubles fonds, et que l’on assemblera jamais!
Quatre ans et demi que le fakir est sorti de son armoire Ikea pour nous
offrir un extraordinaire voyage. Et il revient cette fois-ci pour partir à la
recherche d’un KISIFROTSIPIK , meuble Ikea idéal pour un fakir, car il s’agit
d’un lit à clous.
En manque d’aventures et à la recherche de l’inspiration livresque et
fakiresque, Ajatashatru Lavash Patel part au pays d’Ikea pour rencontrer son
fondateur et seul personne capable de vendre une armoire Billy toutes les
quatre secondes, le bien nommé Ingvar Kamprad, afin que ce dernier lui
confectionne un KISIFROTSIPIK.
Comme vous l’aurez certainement compris, notre héros part donc en Suède
chercher son fameux lit à clous.
En faisant un peu de psychologie de comptoir, on pourrait penser que
Romain, s’identifie à son Fakir avec cette peur de ne plus avoir l’inspiration
après le succès de son premier opus. Car là est bien le problème de son fakir,
l’embourgeoisement fait qu’il n’a plus l’inspiration, ces textes ne plaisent
pas et ne peuvent pas faire l’objet d’un livre, même pas un livre en kit.
(Romain si tu lis ces lignes ne t’inquiète pas même après le succès du Fakir,
les romans qui ont suivi le fakir et ce dernier opus, ton style Puértolesque ne
fait que s’affiner, un peu comme le bon vin ;) ).
Dans ce nouvel opus, on en apprend un peu plus sur le passé d’Aja (ouais,
je sais, on est un peu intime, je l’appelle par un diminutif), ce passé sombre
auprès de son maître fakir Baba Orhom, Aja devra également en découdre avec le
Baron ShrinkShrankShrunk, qui n’est autre que… (non non pas de spoiler).
On apprend également du vocabulaire polonais « Zaslony » d’autant emporte
le vent et ce n’est pas gratuit, une belle logique du pourquoi du comment de ce
mot.
Et pour les férus de l’auteur, vous aurez l’occasion de croiser la version
suédoise d’Agatha Crispies héroine de « Tout un été sans Facebook » et également
sa grand-mère celle qui sait tout faire, même et surtout les tours de magies.
Le roman se ferme sur l’éventualité d’une suite qui ferait des aventures de
notre fakir une trilogie. On peut facilement imaginer une suite dans le genre,
roman d’anticipation et également bien plus sombre que les précédents opus.
Si le tome trois voit le jour et comme je l’imagine à la lecture du dernier
chapitre, Romain Puértolas deviendrait le J.K Rowling des fakirs, qui dit en
passant sont aussi un peu sorciers.
Avant de partir, j’allais oublier, deux choses importantes, la première la
version audiobook est lu par le génialissime acteur Dominique Pinon, qui était déjà
le lecteur du premier opus.
Et surtout l’actualité chaude du moment la sortie imminente, le film « L’extraordinaire
voyage du Fakir » qui sortira en salle le 30 mai 2018.
Quatrième de couverture : Mutée disciplinairement à New York, Colorado, un petit village raciste du
fin fond de l'Amérique, sans couverture mobile et où il ne se passe jamais
rien, la lieutenant de police de couleur noire, à forte corpulence, Agatha
Crispies a trouvé un échappatoire à son désoeuvrement dans l'animation d'un
club de lecture au sein du commissariat. Mais alors qu'elle désespérait de
pouvoir un jour enquêter à nouveau sur un meurtre autre que celui d'un
écureuil, une série d'effroyables assassinats et disparitions viennent (enfin)
troubler la tranquillité des lieux, mettant à l'épreuve ses connaissances
littéraires. Puértolas signe un drôle de thriller loufoque, un poilar !
Mon avis :Dans un premier temps, je tiens
remercier Romain Puértolas, qui encore une fois m’a permis de découvrir son roman bien
avant sa sortie.
Tellement avant que j’ai pu découvrir avec une certaine curiosité, la
manière de travailler de Romain Puértolas. Des milliers d’SMS avec des titres
possibles et également des couvertures du roman, les unes plus différentes que
les autres, pour s’approcher petit à petit au résultat final, que nous avons le
bonheur d’avoir aujourd’hui entre les mains.
Avec ce nouveau roman, Romain Puértolas se lance dans le roman Poilar, qui
est une sorte de Polar Poilant, un véritable “page-turner”de l’humour, une
page, un sourire, un juste mélange de bons mots et dérision.
Romain Puértolas, nous entraîne à New York dans le Colorado, petit ville où
l’internet ne passe pas, vous ne pouvez même pas regarder votre Facebook…
Quelle horreur !
Pour palier à cette tragédie Agatha Crispies ouvre un club de lecture au
commissariat de New York Colorado où les membres sont plus là par obligation
que par envie, ou bien encore par manque d’activité dans ce petit village sans,
mais vraiment sans problème.
Agatha Crispies, notre héros, si l’on peut l’appeler comme ça, mutée de New
York à New York pour des raisons disciplinaire, n’est pas le prototype même du
lieutenant de police qu’on imagine dans un polar, mais comme nous sommes dans
un poilar, elle est parfaite dans son rôle.
Comme nous le commentions auparavant, New York dans le Colorado est à des
années lumière de New York la vraie. Il ne s’y passe rien, mise à part de temps
en temps la disparition d’un chat. Mais le jour où enfin un meurtre à lieu dans
le village d’a côté enfin l’aventure commence pour notre héroïne et peut être
bien la possibilité de pouvoir retourner à New York New York si le cas est
résolue.
Le dernier roman de Romain Puértolas est certes un poilar, un roman qui
vous fera sourire et bien souvent rire aux éclats, mais c’est avant tout une
ode à la littérature, avec des centaines de références a de grand auteurs de la
littérature d’hier et d’aujourd’hui tel qu'Agatha Christie, Stephen King, Gaston Leroux,
Alexandre Dumas, Hemingway ou bien encore Edgar Allan Poe.
Tout un été sans Facebook, m’a fait l’effet d’un fondant au chocolat: un
roman déjanté avec à l’intérieur une ode à la littérature.
Le premier concours de l’année 2015 était pour la sortie du roman de Romain Puértolas "La petite fille qui avait avalé un nuage grand comme la Tour Eiffel" aux éditions Le Dilettante et le dernier de l’année est encore une fois pour un roman de Romain, il s’agit de son dernier roman sorti le 30 septembre 2015 “Re-vive l’Empereur”
Quatrième de couverture : Maintenu en
parfait état de conservation par les eaux glaciales de la mer du nord, repêché
par un chalutier, puis décongelé, Napoléon Bonaparte revient à la vie au moment
des attentats djihadistes de Paris, juste à temps pour sauver le monde...
Mon avis :Dans le contexte actuel lire du Puértolas est un véritable moment de
bonheur et de rire. Dans son dernier roman, Romain nous invite à combattre
Daesh avec le plus célèbre de nos héros français, ni plus ni moins que
Napoléon.
L’auteur à écrit ce roman, à la
suite des attentats de Charlie Hebdo et déjà notre auteur un peu loufoque, cherchait
déjà une solution pour nous débarrasser de Daesh, et petit spoiler, bien que Napoléon
ne soit pas le plus pacifiste de nos grands petits hommes français, il usera d’une
autre méthode que la violence pour battre Mohammed Mohammed l’ours de Mossoul.
Il n’y a que Romain Puértolas pour
imaginer une armée composée de danseuses de French Cancan, un Imam, un chirurgien,
un contorsionniste et un balayeur de la ville de Paris pour battre une armée de
Terroriste et c’est avec une plume toujours aussi drôle et agréable que l’auteur
nous entraîne avec lui dans un monde ou la solution n’est pas dans la violence
et la guerre.
Quelques anecdotes de lecture :
Romain Puértolas fait un petit clin
d’œil à l’un de ses personnages de La petite fille qui avait avalé un nuage
grand comme la Tour Eiffel, ce n’est autre que Léo Machin, contrôleur aérien.
Romain Puértolas cite Stephen King
(Mon auteur favori après Romain bien entendu ;) ) , cette citation me disait
quelques choses, je l’avais lu quelques semaines avant, mais un truc me
chiffonnait… Déjà, je sais que Romain n’est pas forcément fan de thriller, et
c’est là que la lumière met venue… il a trouve cette citation dans Écriture
mémoires d’un métier…. Je cherchais, je cherche et je trouve….
C’est à ce moment-là que je me rends
compte que Romain est un petit malin… Stephen King n’as jamais dit « Tuer pour
la religion, c’est comme baiser pour la chasteté » mais « Tuer pour la paix
c’est comme baiser pour la chasteté » (preuve en image ici-bas)
Et pour finir, toi grand fan de
Romain Puértolas, tu auras remarqué que l’auteur commence toujours ces romans
par la même phrase, allé regarde encore une fois ici-bas .
Au faite, Merci à Romain pour m’avoir
une année encore offert son roman, la prochaine fois il faudra que tu me le
dédicace J