Titre Original: Je t’aime
Date de Parution : 3 mai 2018
ISBN: 978-2714476333
Nombre de pages : 464
Prix : 19,50€
Version Kindle : 13,99€
Quatrième de couverture : Rien n'est plus proche de l'amour que la haine.
Après un divorce difficile, Maude rencontre le grand amour en la personne
de Simon. Un homme dont la fille, Alice, lui mène hélas une guerre au
quotidien. Lorsque Maude découvre l'adolescente en train de fumer du cannabis
dans sa chambre, celle-ci la supplie de ne rien dire à son père et jure de ne
jamais recommencer. Maude hésite, mais voit là l'occasion de tisser un lien avec
elle et d'apaiser les tensions au sein de sa famille recomposée.
Six mois plus tard, Alice fume toujours en cachette et son addiction
provoque un accident mortel. Maude devient malgré elle sa complice et fait en
sorte que Simon n'apprenne pas qu'elle était au courant. Mais toute à sa
crainte de le décevoir, elle est loin d'imaginer les effets destructeurs de son
petit mensonge par omission...
Ceci n'est pas exactement une histoire d'amour, même si l'influence qu'il
va exercer sur les héros de ce roman est capitale. Autant d'hommes et de femmes
dont les routes vont se croiser au gré de leur façon d'aimer parfois, de haïr
souvent.
Parce que dans les livres de Barbara Abel, comme dans la vie, rien n'est
plus proche de l'amour que la haine...
Mon avis : Dans un premier temps, je tiens à
remercier les éditions Belfond et également Barbara Abel pour ce Partenariat.
Je vous le dis d’ores et déjà, Barbara Abel à un don ! Il y a des auteurs
avec des hauts et des bas, mais Barbara Abel fait partie de ceux qui restent
toujours au plus haut de leur art.
Elle nous offre une fois encore un thriller psychologique que l’on ne
quitte, qu’une fois atteint la dernière ligne. Un suspense qui vous maintient
en haleine. Barbara Abel a ce don de faire glisser le quotidien d’une famille
dans l’horreur, la tension, la haine la plus totale.
Le titre n’est pas choisi au hasard, entre l’amour et la haine, il n’y a
qu’un pas. Que nos personnages transgressent avec une facilité déconcertante.
Plus que du deuil, il est question de vengeance, de la recherche de la
vérité dans le seul but de pouvoir se venger.
Mon récent statut de Papa (déjà 2 ans) fait qu’au passage de la
perquisition et de l’interrogatoire d’Alice, j’ai imaginé un instant quelle
pourrait être ma réaction à la place de Simon. Découvrir en peu de temps que
mon fils (dans mon cas) fume des joints et en plus… (les trois petits points
sont pour ne pas spoiler.), mais j’ai souffert à l’intérieur imaginant le pire.
Il est difficile de dire que j’ai passé un bon moment de lecture, je dirais
plus un bon moment de tensions. Barbara Abel réussit, encore une fois, à me
mettre mal à l’aise. On ne ressort pas indemne de cette lecture. J’ai refermé
le livre en espérant de ne jamais connaître une telle situation.
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