Titre Original: Le crime du Comte Neville
Date de Parution : 19 août 2015
ISBN: 978-2226318091
Nombre de pages : 144
Prix : 15,00 €
Quatrième de couverture : « Ce qui est
monstrueux n’est pas nécessairement indigne. »
Mon avis : Depuis 1992, j’achète religieusement mon Amélie Nothomb pour le dévorer
avec délice. Je me rappelle, ces premières années avec Hygiène de l’assassin,
Le Sabotage amoureux, Les Combustibles, Les Catilinaires, Péplum… L’apothéose
avec Stupeur et Tremblement suivit l’année suivante par Métaphysique des tubes.
Les années ont passé, et mon
enthousiasme aussi, qu’à cela ne tienne ! Je continue à lire mon Nothomb
annuel.
Bien que le nombre de pages réduise
comme peau de chagrin, je reste fidèle à l’un de mes premiers amours
littéraires.
Cette année, Amélie Nothomb, nous
propose un court roman qui s’approche dangereusement de la nouvelle, mais reste
un Nothomb dans son verbe, sa qualité livresque et cette plume inimitable.
Si l’on cherche un point commun à
l’ensemble de ses romans et qui sont, bien entendu, également présent dans ce
dernier, l’on retrouve cette attirance pour la mort, le champagne, ces prénoms
originaux qu’elle donne a ses personnages et cette relation étrange que
l’auteur a envers la nourriture.
Dans cette cuvée 2015, Henri Comte
de Neville, retrouve sa fille sérieuse qui a fait une fugue dans la forêt, une
étrange voyante du nom de Rosalba lui annonce de but en blanc qu’il doit
écouter les ressenties de sa fille et également qu’il devra assassiner un
invité lors de sa garden-party annuelle.
Le Crime du Comte Neville, n’est
peut-être pas mon roman préféré de l’auteur, mais restera un très bon moment de
lecture. En espérant que l’année prochaine, je retrouverai enfin Amélie Nothomb de 1992.