Titre Original: L'innocence des bourreaux
Date de Parution : 14 mai 2015
ISBN: 978-2714460295
Nombre de pages : 320
Prix : 18,50 €
Quatrième de couverture : Dans une
supérette de quartier, quelques clients font leur course, un jour comme tant
d'autres. Parmi eux une jeune maman qui a laissé sa fille de trois ans seule à
la maison devant un dessin animé. Seulement quelques minutes le temps d'acheter
ce qui manquait pour son repas. Parmi eux, un couple adultère, parmi eux une vieille
dame et son aide familiale, un caissier qui attend de savoir s'il va être papa,
une mère en conflit avec son adolescent... Des gens normaux, sans histoire, ou
presque. Et puis un junkie qui, à cause du manque, pousse la porte du magasin,
armé et cagoulé pour récupérer quelques dizaines d'euros. Mais quand le
braquage tourne mal et que, dans un mouvement de panique, les rôles
s'inversent, la vie de ces hommes et femmes sans histoire bascule dans
l'horreur. Dès lors, entre victimes et bourreaux, la frontière est mince. Si
mince...
Mon avis : J'ai lu ce livre dans le cadre d'un partenariat avec l'auteur Barbara Abel
et les éditions Belfond.
Après Derrière la haine et Après la fin, Barbara Abel
nous longe dans un univers bien différent, mais encore une fois, elle fait
mouche, en nous offrant un thriller qui se dévore du début à la fin. La
description et la psychologie des personnages permettent à son roman d'avoir
une grande cohérence, chaque question que peut se faire le lecteur du
"mais pourquoi ?" trouve une réponse qui tient la route et entraîne le lecteur dans un cauchemar bien réel.
Le braquage de la supérette par un jeune toxicomane,
se transforme petit à petit à un tournant dans la vie des personnages, leur
passé les rattrape.
Un roman qui monte en puissant à chaque page tourné.
Ce qui fait de ce roman un très bon roman est le fait
que nous découvrons des hommes et des femmes ordinaires qui vont voir leur vie
basculer, Barbara Abel nous entraîne petit à petit, mais inexorablement dans la
noirceur de l'âme. L'action n'est pas le plus important dans le livre, mais le
pourquoi ils en sont arrivés là.
Barbara Abel fait partie de la Ligue de l'imaginaire
avec Bernard Werber et l'on retrouve un point commun avec d'autres membres de
la Ligue, chaque chapitre fini par un climax, qui amène le lecteur à vouloir
lire le chapitre suivant.