Auteur: Alain Scoff
Titre Original: Le pantalon
Date de Parution : 30 septembre 1998
ISBN: 978-2709619318
Nombre de pages : 284
Prix : 21,00€ (ocassion)
Quatrième de couverture : Lucien Bersot,
fantassin sur le front de l'Aisne en février 1915, fut affublé, en plein hiver,
d'un pantalon de toile blanche. Martyrisé par le froid, il réclama, en toute
logique, un pantalon de laine comme en portaient ses compagnons. Un jour,
devant son insistance, le sergent fourrier lui en tendit un en loques, maculé
de sang, celui d'un mort. Il lui intima l'ordre de le revêtir tout de suite. Il
s'y refusa... Alors commence l'une des histoires les plus extraordinaires du
conflit de 1914-1918.
Mon avis : Aujourd'hui, je vous présente un livre malheureusement épuisé, cette
chronique rentre donc dans la catégorie du Grenier familial, c'est-à-dire ces
romans que je redécouvre part hasard en rentrant de temps en temps dans la
maison familiale.
Ce roman bien qu'étant une fiction, décrit l'une des
réalités de la guerre des tranchées, les condamnations par la cours martiales,
juridiction d'exception qui pouvait juger civil et militaire pour maintenir
l'ordre, sans que les accusés et la possibilité de faire appel.
Lucien Bersot simple fantassin, se voit affublé d''un
pantalon blanc et léger au lieu du pantalon rouge de l'uniforme du début de la
guerre. Fourbu par le froid, il finit par faire la demande qu'on lui facilite
un pantalon comme le reste de ses camarades. C'est alors que lui est offert un
pantalon récupéré sur un mort, troué et sale. Il refuse avec une certaine
logique de porter un pantalon d'un mort. Ça hiérarchie le condamne, a mort pour
avoir, désobéit.
Une hiérarchie aveugle qui ne voyait en ses hommes que
de la chair à canon qui devait obéir et mourir pour la patrie.
Ce roman a fait l'objet d'une adaptation pour la
télévision.