Voila 10 ans que je
travaille dans une multinationale, et cinq ans que cette dernière m’a proposée
d’aller vivre en Espagne, à Barcelone pour être plus précis.
Jusqu’en 2009 tout semblait
aller pour le mieux dans le meilleur des mondes. Mais est arrivé la crise
économique et financière, et là tout à changé, nous avons commencé à vivre avec
une épée de Damoclès au dessus de la tête de forme permanente. Je suis
conscient que l’ensemble des entreprises joue avec la crise pour effrayer ses
salariés, « Cette année nous avons fait des bénéfices mais sans la crise
nous aurions eu un bénéfice bien supérieur, pour cette même raison, il n’y aura
pas de hausse de salaire cette année » ou pire encore » pour cette
même raison nous allons être obligé de restructurer » et nous savons tous
ce que signifie restructurer.
Nous avons eu le droit à au moins deux «
restructurations » depuis 2009.
La dernière en date à eu
lieu ce vendredi, comme à chaque fois d’ailleurs, ils attendent vendredi,
certainement pour des raisons comptables, je n’y vois aucune autre logique.
Je ne serais trop
comment vous décrire cette journée tellement irréaliste, je suis responsable d’un
petit département et cette année, la fameuse restructuration à touché mon
assistante. Jeudi en fin de journée, j’étais
convoqué par mon directeur où il m’a
annoncé le licenciement de mon
assistante le lendemain, quand dans la même journée du jeudi j’avais organisé
avec elle le planning du mois d’avril.
Je demandé la raison de
son licenciement, le directeur de me répondre qu’il s’agissait d’alléger la structure,
pétition fait par les grandes instances de la multinationale.
Alléger la structure, mon
assistante au final n’à était qu’un problème de structure, elle n’était
incompétente, elle faisait juste son travaille correctement, maison son erreur
fut de peser un peu trop dans la structure.
Cette journée du
vendredi fut atroce, mon assistante, ce poids dans la structure, fut convoqué
dans mon bureau nous l’attendions en rang serré le directeur, le responsable
des ressources humaine et moi-même, pour annoncé son licenciement. Le
licenciement d’une personne avec qui je passais au moins 8h par jour. Et 8
heures par jour, au fil des années à tendance à créer des liens, sans jamais
avoir vu son fils ni son mari, je les connais un peu. Et maintenant pour une
histoire de chiffres, pas une histoire d’incompétence, une personne de mon
équipe à était licencié.