Premier sang, Amélie Nothomb ~ Le Bouquinovore

Amélie Nothomb est née à Kobé en 1967. Dès son premier roman Hygiène de l’assassin paru en 1992, elle s’est imposée comme une écrivaine singulière. En 1999, elle obtient avec Stupeur et tremblements le Grand Prix de l’Académie française.

Mon avis : J’adore les mois d’août et septembre car c’est à chaque fois la promesse de rendez-vous avec mes auteurs fétiche et cette année n’échappe pas à la règle avec la sortie de Premier sang d’Amélie Nothomb au mois d’août, nous aurons également droit à la prophétie des abeilles de Bernard Werber sans oublier début novembre le tome 2 de la Traversée des temps d’Eric-Emmanuel Schmitt.

Même si Premier sang était sur ma Pal dès la première semaine de sa sortie et que généralement il ne me faut pas plus d’une soirée pour le lire mon statut de Papa a fait que ma lecture a pris un peu de retard.

Et c’est un peu de cela que parle le nouveau roman d’Amélie Nothomb. Plus que de la paternité, son narrateur est son propre père décédé du Coronavirus au mois de mars 2020.

On découvre un peu avec ce roman qui sont les Nothomb, les origines de Patrick Nothomb avec cette mère distante et ce père mort à la guerre qui malgré son absence occupe la plus grande place dans le cœur de cette mère.

On suit la vie de cet homme discret de son enfance jusqu’en 1964 et la prise d’otage à Stanleyville au Congo où comme diplomate actua comme négociateur auprès de rebelles congolais menait pas Christian Gbenye.

Amélie Nothomb fait du Nothomb comme j’ai toujours aimé, c’est aussi un roman hommage à son Papa ce qui fait de lui un livre différent, on ressent l’amour et l’émotion de l’autrice à écrire sur ce Père parti en pleine pandémie. Et détail anecdotique, mais mas foi important, nous retrouvons bien le mot « pneu » dans ce nouveau roman 😉

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