Auteur: Jérémy Guérineau
Titre Original: Bernard Werber : Les fourmis
trente ans après
Date de Parution : 28 janvier 2021
Éditeur : Éditions Lamiroy
Nombre de pages : 36
Prix 4,00€+1€ de frais de port via le site de l’éditeur ici
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Quatrième de couverture : « Il est relativement facile d’écrire un premier livre », déclarait le
formaliste russe Victor Chklovski. Il n’imaginait certes pas que l’auteur
passerait douze ans à décrire le monde des fourmis mais cela conforte sa
théorie selon laquelle l’écrivain est toujours prodigue dans son premier livre.
Heureusement, pour le deuxième, pour le troisième, pour le trentième livre,
Bernard Werber pouvait compter sur la méthode qu’il avait mise en place et dont
Jérémy Guérineau nous relate la découverte progressive. Il établit une
caractéristique commune à tous les textes de Bernard Werber : « le changement
de point de vue », une variante de « l’étrangisation », le principe élémentaire
du procédé artistique selon Chklovski. L’art doit mener une guerre contre «
l’algèbre », contre le fait que nous reconnaissons les choses sans les
connaître. Le changement de point de vue est un des procédés grâce auxquels nous
cessons de voir les choses comme nous avons l’habitude de les voir. À la
lecture de l’article de Jérémy Guérineau et au souvenir de mes nombreuses
lectures des romans de Bernard Werber – livres des années 90 et 2000 aussi
incontournables pour le futur étudiant en philosophie que « Le monde de Sophie
» – je perçois bien que la pratique du changement de point de vue ne peut être
réduite chez cet auteur à un simple procédé artistique. L’intérêt pour le monde
des fourmis n’est pas exclusivement une volonté de trouver une nouvelle manière
de voir le monde des hommes, il exprime avant tout un désir de rencontrer les
fourmis, de ressentir leurs besoins, d’être auprès d’elles. « Plus de
conscience, plus de connaissances », telle est la devise de cet écrivain qui utilise
son amour du réel comme moteur de ses recherches et de son imaginaire.
Mon avis : Dans un premier temps, je tiens à remercier Jérémy Guérineau pour m’avoir
laissé découvrir cet article d’une quarantaine de pages sur Bernard Werber.
Il y a quelques années maintenant que je connais Jérémy, du moins de
manière virtuelle grâce au Club Stephen King qu’il anime depuis bien longtemps
maintenant et tout naturellement, je me retrouve dans ses goûts de lecture avec
Stephen King bien entendu et Bernard Werber.
Je pensais me retrouver devant une interview de Bernard Werber, mais c’est une présentation de l’auteur, une petite biographie et son parcours d’écriture et de publication des fourmis. Œuvre qui fêtera le 14 mars ses trente ans, ce qui entre parenthèses m’a fait sourire, car pour ma part, le 14 mars, je fêterai un an de télétravail, donc une date facile à retenir….
On découvre également que Bernard Werber ne fait pas de la Science-fiction,
mais de la philosophie-fiction.
Si vous êtes un lecteur de Bernard Werber, vous ne pouvez être que comblé
par ce petit livret d’une trentaine de pages. Ce livret remplie ses fonctions,
en apprendre un peu plus sur Bernard Werber, comprendre son écriture et vous
donner envie de vous replonger dans les fourmis. Et si les fourmis fêtent
bientôt leurs trente ans, pour ma part, cela doit faire 28 ans que je les ai
lus pour la première fois, il faudra bien m’y replonger à l’occasion.
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