Julen, repose en paix petit bonhomme #Julen



Généralement, je ne parle jamais de fait divers sur le blog, plus enclin a partager mes lectures ou bien, quelques rares long-métrages. Mais aujourd’hui, j’ai décidé d’ouvrir une petite parenthèse, pour vous parler du cas de ce petit garçon de deux ans tombé dans un puits de 25 cm de diamètre et 100 mètres de profondeur, son petit corps fut retrouvé sans vie après 13 jours d’intenses recherches et excavations.

Je ne reviendrais pas sur les faits, je ne ferais ici aucunement preuve de voyeurisme malsain, mais je voulais simplement exprimer mes sentiments face aux réactions que j’ai pu lire et sur la médiatisation de ce terrible fait divers.

Généralement, en plus de ne pas en parler, je ne suis pas les faits divers, je préfère mille fois un bon roman avec des personnages fictifs, que de faire preuve d’un voyeurisme morbide sur la souffrance des autres.

Mais l’histoire de ce petit garçon tombé dans un puits dans le sur de l’Espagne, m’a touché. Si je dois faire une pseudo-psychanalyse de comptoir, je dirai que cela vient du fait que je suis moi-même Papa d’un petit garçon à peine plus vieux que le petit Julen. Et mille fois, j’ai imaginé que ce drame puisse arriver à mon fils.

Lorsque j’ai appris la nouvelle de Julen, cela faisait déjà 6 jours qu’il était dans le puits et pourtant les gens semblaient encore croire qu’il pouvait encore être vivant. Je n’osais pas imaginer l’angoisse, la peur que pouvait ressentir ce petit bonhomme dans l’obscurité au fond de ce puits.

D’ailleurs, les autorités, les médias du premier au dernier jour parlaient de « sauvetage », cet espoir fou que l’on pourrait retrouver, Julen en vie.
Cet espoir irrationnel étai la preuve même que les gens pouvaient encore faire preuve d’une grande humanité.

Mais cela était sans conter avec de véritables « rats », lançant des rumeurs, Fakes news des plus abjectes sur les parents de l’enfant, qui n’avait pas assez, semble-t-il, de la souffrance de savoir leur enfant en danger. D’autres odieuses personnes critiquant l’argent d’un sauvetage, qui selon eux n’en valait pas la peine, comment dire une chose pareille, lorsque invariablement, même si cet enfant devait être décédé, il fallait dans tous les cas sortir son petit corps de là. Je pourrais vous lister encore de nombreuses théories foireuses ou messages qui n’avaient que pour unique intérêt montrer le manque d’humanité de ses auteurs.

Pour cent messages en soutiens, on pouvait en lire sans autres des plus abjectes et souvent sortie de contexte.

De plus de ces internautes vomissant leurs frustrations, cela bien entendu caché derrière l’anonymat de leur clavier. Il y avait aussi des médias vautours, 24 heures sur 24 en directes retransmettant des images sans intérêt avec un fond de piano, donnant de temps en temps des nouvelles sans même avoir vérifié leur véracité. Et cela sans parler de cet homme politique présent sur les lieux, forçant la dramaturgie et toujours bien placé devant les caméras.

Jusqu’au dernier jour, comme beaucoup, j’ai eu cet espoir fou qu’il puisse être encore vivant, bien que mon côté rationnel ne laissait aucun doute après plus de 13 jours dans ce puits.

Samedi 26 janvier, les autorités on sortie le corps sans vie du petit Julen. Du moment, que j’ai découvert l’atroce nouvelle, le matin en me levant ou bien le soir en allant me coucher, je cherchais à savoir sur Julen était sorti de puits. Je n’avais qu’une idée en tête, qu’il sorte ce petit garçon, pour lui, mais aussi pour ces parents, que le drame prenne fin.

Aujourd’hui, il faudra attendre pour comprendre les raisons de l’existence de ce puits, savoir qui est coupable, mais peu m’importe.

Mon cœur ses serré mille fois imaginant mon fils au fond de ce puits. Il s’est serré encore et encore en voyant le peu d’humanité de certaines personnes, s’est réchauffé en lisant les messages de soutiens. Je suis certainement un utopiste qui croit qu’a de rares occasions nous devrions aller tous à l’unisson derrière une cause, celle-ci, était l’une d’entre elle, le sauvetage du petit Julen, quel dommage.