L’homme qui voyait à travers les visages, Eric-Emmanuel Schmitt


Titre Original: L’homme qui voyait à travers les visages
Date de Parution : 1er septembre 2016
Éditeur : Albin Michel
ISBN: 978-2226328830
Nombre de pages : 421
Prix : 22,00€
Version Kindle : 14,99€  


Quatrième de couverture : Après La nuit de feu, Eric-Emmanuel Schmitt poursuit son exploration des mystères spirituels dans un roman troublant, entre suspense et philosophie. Tout commence par une explosion à la sortie d'une messe. Le narrateur était là. Il a tout vu. Et davantage encore, il possède un don unique : voir à travers les visages et percevoir autour de chacun les êtres minuscules –souvenirs, anges ou démons- qui le motivent ou le hantent. Est-ce un fou ? Ou un sage qui déchiffre la folie des autres ? Son investigation sur la violence et le sacré va l'amener à la rencontre dont nous rêvons tous…

Mon avis : Chaque année, c’est la même chose, j’attends la Rentrée Littéraire pour lire surtout et avant tout deux auteurs : Amélie Nothomb d’une part et Eric-Emmanuel Schmitt. Cette année encore Gilles Paris et les éditions Albin Michel, m’on offert la possibilité de découvrir en avant-première dans le cadre d’un partenariat le dernier roman d’Eric-Emmanuel Schmitt.

Avec Eric-Emmanuel Schmitt, c’est à chaque fois un plaisir livresque sans commune mesure.

J’ai commençais à lire l’homme qui voyait à travers les visages, le 25 juillet, c’est estomaqué que j’apprenais dans la presse le meurtre du prêtre Hamel dans son église par des djihadistes, car le roman d’Eric-Emmanuel Schmitt commence par un attentat devant une église.

Vous comprendrez facilement qu’encore une fois le nouveau roman d’Eric-Emmanuel Schmitt va nous parler de la foi, mais surtout de ce que l’homme peut faire au nom de Dieu.

J’ai beaucoup aimé la citation suivante qui résume en quelque sorte l’objectif de ce livre :

« Lorsqu’ils pointent l’origine de la violence, les deux divergent. Pour elle, Dieu se sert des hommes ; selon lui, les hommes se servent de Dieu. Paradoxalement, celle qui est chargée de la justice humaine inculpe Dieu, celui qui passe pour un humaniste accuse les hommes. »

Dans son roman, il apporte un très bon argument qui est le suivant : « - Vous prônez le djihad, la guerre sainte.
- Djihad ne signifie pas « guerre sainte » Mais « effort contre ses mauvais penchants ». Il exprime une lutte intérieure »

C’est encore une fois une très bonne lecture que j’ai passé avec l’auteur, qui il faut le souligner est lui-même personnage de son propre roman.

Pour ceux qui douteraient encore à lire le dernier roman d’Eric-Emmanuel Schmitt, je vous donne un dernier scoop, vous y trouverez également une interview de Dieu…


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