Titre Original: Le journal d’Anne Frank
Date de Parution : 1947
ISBN: 978-2253177364
Nombre de pages : 368
Prix : 7,10 €
Quatrième de couverture : Anne Frank est
née le 12 juin 1929 à Francfort. Sa famille a émigré aux Pays-Bas en 1933. À
Amsterdam, elle connaît une enfance heureuse jusqu’en 1942, malgré la guerre.
Le 6 juillet 1942, les Frank s’installent clandestinement dans «l’Annexe» de
l’immeuble du 263, Prinsengracht. Le 4 août 1944, ils sont arrêtés sur
dénonciation. Déportée à Auschwitz, puis à Bergen-Belsen, Anne meurt du typhus
en février ou mars 1945, peu après sa sœur Margot. La jeune fille a tenu son
journal du 12 juin 1942 au 1er août 1944, et son témoignage, connu dans le
monde entier, reste l’un des plus émouvants sur la vie quotidienne d’une
famille juive sous le joug nazi.
Mon avis : Combien de fois, j’ai pu lire Le Journal d’Anne Frank ? Bien cinq fois, a
toutes périodes de ma vie et j’ai toujours cette sensation de vies gâchées.
Il est fort peu probable qu’un
lecteur ouvre ce livre sans connaître déjà la fin tragique d’Anne et sa
famille. C’est certainement ce qui donne une intensité encore plus forte à ce
journal. Anne nous raconte sa vie de recluse avec sa famille, la famille Van
Daan et Mr Dussel. Elle exprime cette vie qui est la sienne avec ses yeux
d’adolescente certes, mais qui mûri au long des années, qui connaît l’amour
avec Peter le fils de Van Daan, elle parle, elle rage des problèmes que peut
entraîner la promiscuité.
Mais invariablement la fin est la
même, lapidaire, une postface qui te remet les pieds sur terre, cette jeune
fille qui nous à ouvert son cœur a travers son journal fut une véritable
personne de chaire et d’os, elle comme six autres personnes des huit présentes
qui étaient cachées dans la remise, mourront dans les camps, pour la seule et
unique raison d’être juif.
Certains pourront dire : oui, mais
elle n’a manqué de rien. Certes, la famille d’Anne était une famille aisée,
l’image de la misère du Ghetto de Varsovie est bien loin de ce qu’a pu vivre
les Frank et Van Daan dans la remise. Mais il existe cependant un point commun
entre les gens du Ghetto et ceux de la remise, la perte de leur liberté.