Réalisateur: Jessie Nelson
Avec: Sean Penn, Dakota Fanning, Michelle Pfeiffer
Titre Original : I Am Sam
Distributeur: Metropolitan FilmExport
Date de Sortie : 30 avril 2002
Durée : 2h07
Synopsis: A la naissance de la petite Lucy, sa
mère la rejette et s'enfuit, laissant l'enfant grandir avec son père Sam
Dawson, un modeste employé de café déficient mentalement. Pour ce dernier, rien
au monde ne compte plus que Lucy. Cependant, après quelques années, il se voit
retirer la garde de sa fille par les services sociaux qui ne le trouvent pas
apte à s'occuper de son éducation. Ces derniers souhaitent la placer dans une
famille d'accueil.
Se retrouvant seul, Sam tente
l'impossible pour regagner sa fille. Rita Harrison, une avocate brillante et
surmenée, accepte de défendre gratuitement son cas devant le tribunal.
Progressivement, par-delà les préjugés, elle va découvrir la force exceptionnelle
du lien qui unit Sam à Lucy.
Mon avis : Ma chère et tendre à se côté sensible et elle se met régulièrement à
pleurer devant les films. Lorsque j’ai lu le synopsis de « Sam, je suis Sam »,
je savais que ce film allait lui faire couler une petite larme. Il n’y a rien
de cruel de ma part, car pour elle une petite larme pendant un film est le
signe d’un film réussi et qu’elle a apprécié. C’est donc sans aucun remords
qu’après la lecture du synopsis la session sofa, télé glace Häagen-dazs aux
noix de macadamia et kleenex a proximité a débuté pour environ deux bonnes
heures.
Le film pourrait se résumer avec
trois adjectifs, drôle, émouvant et tendre. Sean Penn incarne le rôle de Sam,
déficient mental, qui jusqu'à présent avait la garde de sa fille incarnée par
Dakota Janning, qui joue son rôle à la perfection, rôle qui lui vaudra
plusieurs awards comme meilleurs jeune actrice.
Le réalisateur ne cache pas
l’influence de Forrest Gump et Kramer contre Kramer, a plusieurs reprises
d’ailleurs, il est fait référence à ces deux films.
Un scénario bien rodé qui est là
pour nous mettre la petite larme à l’œil, ce père déficient mental avec un QI
d’un enfant de 7 ans, ne veut pas perdre la garde de sa fille, pour cela, il
est aidé par une avocate (Michelle Pfieffer), qui dans un premier temps ne
croit pas aux chances, ni aux biens fondées qu’un déficient mental puisse avoir
la garde de son enfant. Mais l’amour et la complicité que Sam peut avoir avec
sa fille la feront changer d’avis.
Lorsque Rita (Michelle Pfeiffer)
avocate, femme intelligente, un QI bien supérieur à Sam, regarde sa relation
avec son fils, relation qui n’existe pas, elle ne peut qu’envier cette
complicité, cet amour père fille qui unit Sam à Lucy
La question importante de ce film
est certainement qu’est-ce qu’être un bon parent ?
Sam lors du procès pour la garde de
Lucy, répond en partie à cette question. Malheureusement, il ne fait que
répéter une scène du film Kramer contre Kramer qui lui fera perdre toutes
crédibilité.
Sam passe à la barre. Maître Turner
mène son contre-interrogatoire.
Turner
Qu'est-ce qui vous fait croire que vous pourrez l'élever à sept ans, à dix ans, à treize ans ? Vous vous rendez compte de ce que cela signifie ?!... Ça signifie qu'à treize ans, elle aura six ans d'avance sur vous.Qu'est-ce qui vous fait croire que vous y arriverez ?
Sam, qui cherche ses mots justes
J'ai eu du temps, oui, j'ai eu beaucoup de temps, de temps pour réfléchir, à ce qui fait qu'une personne est un bon parent. C'est une question de régularité. C'est une question... De patience. Et c'est une question d'écoute. Il faut montrer, oui, il faut montrer qu'on écoute toujours, même quand on en peut plus d'écouter. Et c'est surtout une question d'amour, comme elle a dit. Oui, Billy a un foyer avec moi.
"Billy" ? La cours et le
public étaient restés sans voix, mais qui est Billy ? L’assistance se demande
ce que peut bien raconter Sam...
Sam Je l'ai construit du mieux que j'ai pu. Et je ne suis pas parfait. Oui, je ne suis pas un parent parfait. Il m'arrive de perdre quelques fois patience. J'oublie qu'il ne s'agit que d'un enfant. Mais, nous avons construit une vie ensemble. Et nous nous aimons. Et si vous détruisez cela, vous fer... Oui, vous ferez quelque chose d'irré... Attendez, ça va me revenir. D'irré...
Son copain handicapé lui aussi vient
a son aide
D'irré... D'irré...D'irréparable.
En quelques mots Sam par
l’intermédiaire du film Kramer contre Kramer, offre résume ce qu’est être
parent, de l’écoute, de la patience, de l’amour, construire une relation de
confiance entre parents et enfants.
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