Les femmes d'Hitler. Guido Knopp


Auteur: Guido Knopp
Titre Original: Les femmes d'Hitler
Date de Parution : 4 septembre 2014
Éditeur : Pocket
ISBN: 978-2266243285
Nombre de pages : 423
Prix : 7,70€


Quatrième de couverture : Adolf Hitler disait toujours n'avoir pour seule épouse que la nation allemande. Si on lui connaît Eva Braun pour compagne, sans doute ne fut-il vraiment amoureux que de sa nièce, Geli Raubal. Mais dès avant la prise du pouvoir il noua des liens de profonde amitié avec quelques femmes tout acquises à sa cause. Il les admirait, comme il en admira plus tard quelques autres qui œuvrèrent à la propagande du régime, ou qu'il eût voulu convertir au nazisme - ainsi Marlene Dietrich. Guido Knopp a rassemblé dans ce livre six portraits féminins, depuis la disciple inconditionnelle jusqu'à l'adversaire incorruptible. Magda Goebbels, épouse du ministre de la Propagande, fut la première dame officieuse du Reich, l'incarnation des " vertus " de la femme et de la mère nationale-socialiste. Elle mit fin à ses jours en 1945 après avoir tué ses six enfants. Eva Braun, qui tenta deux fois de se suicider à cause d'Hitler, ne rêvait que de l'épouser et ne vit ce vœu exaucé qu'au seuil de la mort, en 1945, après n'avoir jamais été reconnue officiellement comme une compagne. Winifred Wagner, belle-fille du compositeur et directrice du festival de Bayreuth, fut la muse du III e Reich. Elle déposa aux pieds du Führer l'œuvre du compositeur et accepta la récupération idéologique totale de ses opéras. Morte en 1980, elle refusa toujours de percevoir la véritable nature de son idole. Leni Riefenstahl, décédée en 2003 à l'âge de cent un ans, fut la grande propagandiste du régime avec ses films sur les congrès du parti nazi et les jeux Olympiques de Berlin. Elle a toujours prétendu n'aimer que l'art et ne pas s'occuper de politique. Zarah Leander, actrice et chanteuse destinée à remplacer Marlene Dietrich, connut la richesse et la gloire. Disparue en 1981, elle a toujours fermé les yeux sur les atrocités hitlériennes sous prétexte qu'elle n'avait jamais renoncé à sa nationalité suédoise. Marlene Dietricha bien sa place dans cette galerie de portraits car elle fut long-temps courtisée par le régime. D'emblée elle sut résister à l'ensorcellement du dictateur, " par décence ".