Titre Original: Les mots qu’on ne me dit pas
Date de Parution : 20 août 2014
Éditeur : Stock
Nombre de pages : 144
Prix : 16,50€
Quatrième de couverture : « “ Salut, bande d’enculés ! ”
C’est comme ça que je salue mes parents quand je rentre à la maison.
Mes copains me croient jamais quand je leur dis qu’ils sont sourds.
Je vais leur prouver que je dis vrai.
“ Salut, bande d’enculés ! ” Et ma mère vient m’embrasser tendrement. »
Sans tabou, avec un humour corrosif, elle raconte.
Son père, sourd-muet.
Sa mère, sourde-muette.
L’oncle Guy, sourd lui aussi, comme un pot.
Le quotidien.
Les sorties.
Les vacances.
Le sexe.
D’un écartèlement entre deux mondes, elle fait une richesse. De ce qui
aurait pu être un drame, une comédie.
D’une famille différente, un livre pas comme les autres.
Mon avis : J'ai eu la chance de me voir
proposer par les éditions Stock « Les mots qu'on ne me dit pas » de Véronique
Poulain qui doit sortir mercredi 20 août 2014 dans le cadre de la Rentrée
Littéraire 2014.
Je ne vais pas vous mentir en vous
disant que ce roman est trop court à peine 140 pages avec des caractères assez
gros. Mais passé la "courtesse" de l'ouvrage, il faut bien
reconnaître que j'ai passé un très bon moment de lecture et de rire avec ce
roman.
Véronique Poulain nous raconte sa
vie d'enfant, d'ado et adulte issue d'une famille de sourds et muets, n'étant
pas atteint de cet handicape.
Véronique Poulain nous raconte sa
relation d'ado qui comme tout adolescent rejeter d'une manière ou d'une autre
ses parents mas aussi leur handicap. Avec les mauvais coups, dignes d'une ado
envers ses parents avec ce petit truc en plus que ces derniers sont sourds et
muets, elle peut donc se moquer d'eux sans qu'ils ne l'entendent.
J'ai également beaucoup ri lorsque
Véronique explique que pour communiquer avec eux, elle doit être à 100% dans le
dialogue, l'impossibilité de faire autre chose lorsqu'elle parle avec eux.
Mais au fur et à mesure, l'on se
rend compte qu'elle est fière du temps passé de la lutte de ses parents pour
faire reconnaître le langage des signes comme une véritable langue de
communication.
Elle nous entraîne entre le rire lorsqu'elle
nous parle des difficultés de dialoguer avec ces parents dus à leur handicap et
son adolescence, mais aussi un sujet important que peut être la communication.
Le travail de reconnaissance du langage des sourds, qui permet aujourd'hui aux
personnes de sourdes et muets d'être intégré à la société avec le même métier
qui n'ont pas ce handicap.
Entre deux visites de temple à Bali,
je dévorais les pages du roman de Véronique Poulain "Les mots qu'on ne dit pas".