Auteur: Milan Kundera
Titre Original: La fête de l’insignifiance
Date de Parution : 3 avril 2014
Éditeur : Gallimard
Nombre de pages : 144
Prix : 15,90€ 15,11€
Quatrième de couverture : Jeter une lumière sur les problèmes les plus
sérieux et en même temps ne pas prononcer une seule phrase sérieuse, être
fasciné par la réalité du monde contemporain et en même temps éviter tout
réalisme, voilà La fête de l'insignifiance. Celui qui connaît les livres
précédents de Kundera sait que l'envie d'incorporer dans un roman une part de
"non-sérieux" n'est nullement inattendue chez lui. Dans L'Immortalité,
Goethe et Hemingway se promènent ensemble pendant plusieurs chapitres,
bavardent et s'amusent. Et dans La Lenteur, Véra, la femme de l'auteur, dit à
son mari : "Tu m'as souvent dit vouloir écrire un jour un roman où aucun
mot ne serait sérieux... je te préviens : fais attention : tes ennemis
t'attendent". Or, au lieu de faire attention, Kundera réalise enfin
pleinement son vieux rêve esthétique dans ce roman qu'on peut ainsi voir comme
un résumé surprenant de toute son oeuvre. Drôle de résumé. Drôle d'épilogue.
Drôle de rire inspiré par notre époque qui est comique parce qu'elle a perdu
tout sens de l'humour. Que peut-on encore dire ? Rien. Lisez !