Auteur: Jonathan Coe
Titre Original: Expo 58
Date de Parution : 13 février 2014
Éditeur : Gallimard
Nombre de pages : 336
Prix : 22,00€ 20,90€
Quatrième de couverture : Londres, 1958. Thomas Foley dispose d’une
certaine ancienneté au ministère de l’Information quand on vient lui proposer
de participer à un événement historique, l’Exposition universelle, qui doit se
tenir cette année-là à Bruxelles. Il devra y superviser la construction du
Pavillon britannique et veiller à la bonne tenue d’un pub, Le Britannia, censé
incarner la culture de son pays. Le jeune Foley, alors qu’il vient de devenir
père, est séduit par cette proposition exotique, et Sylvia, son épouse, ne voit
pas son départ d’un très bon oeil. Elle fera toutefois bonne figure, et la
correspondance qu’ils échangeront viendra entrecouper le récit des nombreuses
péripéties qui attendent notre héros au pays du roi Baudouin, où il est très
vite rejoint par de savoureux personnages : Chersky, un journaliste russe qui
pose des questions à la manière du KGB, Tony, le scientifique anglais
responsable d’une machine, la ZETA, qui pourrait faire avancer la technologie
du nucléaire, Anneke, enfin, l’hôtesse belge qui va devenir sa garde
rapprochée…Coe embarque le lecteur dans une histoire pleine de rebondissements,
sans que jamais la tension ne retombe ou que le ridicule ne l’emporte. Sous la
forme d’une parodie de roman d’espionnage, il médite sur le sens de nos
existences et dresse le portrait d’un monde disparu, l’Angleterre des années
1950, une société tiraillée entre une certaine attirance pour la liberté que
semble offrir la modernité et un attachement viscéral aux convenances et aux
traditions en place.