Auteur: Arnaud
Friedmann
Titre Original: Le tennis est un sport romantique
Date de Parution : 28 août 2013
Éditeur : JC Lattès
Nombre de pages : 280
Prix : 17,00€ 16,15€
Quatrième de couverture : Juin 1984, finale de Roland-Garros. Quand le
petit Julien, devant le poste de télévision, affiche sa préférence pour Lendl,
sa mère lui révèle qu’il est le fils de son adversaire, John McEnroe. Il a cinq
ans et grandit dans l’ombre de cette paternité mythique, au rythme des
victoires des héros du tennis qu’il rêve de supplanter un jour. Mais à
l’évidence, il n’a pas hérité des gènes du champion, et s’enlise aux
barbecues-parties du club de tennis de Besançon.
Réélection de Mitterrand, chute des Ceausescu, premiers émois amoureux…
les années 1980-1990 passent sur fond de Boys Boys Boys de Sabrina, et avec
elles passent les rêves de l’enfance. Sommes-nous toujours les fils de nos
pères ?
Un roman d’initiation très contemporain, tendre et doucement cynique,
servi par des personnages écrits à la volée.
Mon avis : Quelle est le rapport entre une
famille monoparental franc-comtoise et la star du tennis des années 80’s John
McEnroe ?
C’est ce que nous invite à découvrir
Arnaud Friedmann dans un roman tendre et émouvant.
La nuit du 10 juin 1984, Julien
apprend par sa mère, que son père n’est autre que le champion de tennis John
McEnroe.
Hélène dépressive et alcoolique n’arrive
pas à assumer sa maternité, et se laisse sombrer dans l’alcool, tandis que son
fils, Julien, se cherche des familles de substitutions tel que la famille de
son meilleur ami ou bien de son amoureuse de 6eme. Le seul lien qui le
raccroche encore à sa mère est le tennis, depuis cette date du 10 juin 1984, où
sa mère lui avouât ce secret qu’il ne pourra jamais dévoiler. Julien veut
devenir comme son père joueur de tennis professionnel.
Mythe ou réalité, McEnroe est-il
vraiment son père ?
Qui est le père de Julien est certes
le point central de ce roman, mais à mes yeux l’intérêt de ce livre est comment
Julien se construit petit à petit avec son histoire familiale, comment Hélène
elle aussi avance dans la vie pour reprendre les rênes de son histoire.
Je dis souvent qu’il n’y a pas de
famille parfaite, que chaque famille cache une histoire, nous nous créons en
temps que personne grâce à notre vécus, notre expérience de la vie et c’est ce
que nous démontre dans un très beau texte Arnaud Friedmann.
En lisant ce livre j’ai souri, mais
j’ai aussi eu la larme aux yeux. La plume d’Arnaud Friedmann est intimiste,
belle et tendre.