La Mélodie de Jenny, Tsukasa Hojo

Auteur: Tsukasa Hojo
Titre Original: Shonentachi no ita natsu
Date de Parution : 4 juillet 2013
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 224
Prix : 7.90€ 7,51€


Quatrième de couverture : Un garçon d’à peine seize ans rejoint l’école militaire pour devenir un aussi bon pilote de chasse que son aîné. Mais nous sommes en 1943 au Japon et, au grand désespoir de son frère, l’adolescent reçoit l’ordre d’intégrer une unité kamikaze… Quelques jours avant la fin des hostilités, un groupe d’enfants s’échappe du centre où ils ont été placés, loin de Tokyo, pour leur éviter les bombardements. Au beau milieu des champs de bataille, leur chemin croise celui d’un prisonnier américain évadé… 1935. Un joueur de base-ball membre l’équipe nationale japonaise en tournée aux États-Unis rêve d’une carrière professionnelle sur le continent américain. Malheureusement, le conflit approche à grands pas… Trois moments où le destin se noue, trois histoires simples et touchantes de vies emportées dans le maelström de la Seconde guerre mondiale. Des instants de grâce au milieu de la fureur des combats, quand toute fraternisation semble impossible. Une nouvelle édition retraduite des trésors de Tsukasa Hôjô, ces histoires courtes où l’auteur du mythique City Hunter explore des thèmes plus personnels. Des oeuvres de coeur, sublimées par le style unique d’un des maîtres du manga.

Mon avis : Le Mangaka Tsukasa Hojo est mondialement connu pour City Hunter (Nicky Larson) mais aussi Cat’s Eyes, il est beaucoup moins connu pour ses nouvelles beaucoup plus intimistes et fortes à la fois comme peuvent l’être ces trois nouvelles réunies dans ce one-Shot.
Les trois histoires se situent pendant la Seconde Guerre Mondiale. Ces trois nouvelles en plus d’être fortes en émotions elles sont aussi très bien documentées sur la période en question.
La première « Au confins du ciel » nous raconte l’histoire d’un jeune pilote de chasse, marchant sur les traces de son frère héros de guerre. Malheureusement son escadron sera réquisitionné pour faire partie des premiers kamikazes.
La deuxième histoire « la mélodie de jenny » retrace l’aventure de quatre enfants échappés de leur ferme d’accueil pour retrouver leurs parents à Tokyo, sur leur chemin ils croiseront un américain échappé pour sa part d’un camp de travail qui cherche lui aussi sa famille.
Et la dernière histoire « American Dream » se situe juste avant le conflit, l’équipe nationale japonaise de base-ball fait une tournée américaine, Murakawa membre de l’équipe et surtout joueur prodige découvrira rapidement que le rêve américain n’est pas aussi facile que cela.

Ces trois nouvelles sont touchantes, intimistes et réellement très bien documentés sur l’époque. Mes lectures mangas souvent s’orientent sur des one-Shot comme celui-là, car je n’aime pas les histoires à rallonge.
Et je dois reconnaitre que cette fois-ci en découvrant ce manga j’ai tapé dans le mille.
Si vous êtes en général réfractaire aux mangas car ils vous semblent qu’ils ne sont que sexe et sang, je vous invite à lire ce livre, qui est bien loin de cette vision simpliste d’un manga. Il est question ici de littérature graphique.