Auteur: Javier Marías
Titre Original: Los Enamoramientos
Date de Parution : 22 août 2013
Éditeur : Gallimard
Nombre de pages : 384
Prix : 22,50€ 21,38€
Quatrième de couverture : Chaque matin, dans le café où elle prend son
petit déjeuner, l’éditrice madrilène María Dolz observe un couple qui, par sa
complicité et sa gaieté, irradie d’un tel bonheur qu’elle attend avec
impatience, jour après jour, le moment d’assister en secret à ce spectacle rare
et réconfortant.
Or, l’été passe et, à la rentrée suivante, le couple n’est plus là.
María apprend alors qu’un malheur est arrivé. Le mari, Miguel Desvern, riche
héritier d’une compagnie de production cinématographique, a été sauvagement
assassiné dans la rue par un déséquilibré. Très émue, elle décide de sortir de
son anonymat et d’entrer en contact avec sa femme, Luisa, qui est devenue un
être fragile, comme anesthésié par la tragédie. Dans l’entourage de Luisa,
María rencontre Javier Díaz-Varela, le meilleur ami de Miguel, et elle comprend
vite que les liens que cet homme tisse avec la jeune veuve ne sont pas sans
ambiguïté. Bien au contraire : cette relation jette une ombre troublante sur le
passé du couple, sur la disparition de Miguel, sur l’avenir de Luisa et même
sur celui de María.
Servie par une prose magistrale, habile à sonder les profondeurs de
l’âme humaine mais aussi à tenir son lecteur en haleine, cette fable morale sur
l’amour et la mort ne peut que nous rappeler, par son intensité, les meilleures
pages d’Un cœur si blanc ou de Demain dans la bataille pense à moi. Comme par
le passé, Javier Marías y dialogue avec les tragédies de Shakespeare mais
également avec Le Colonel Chabert de Balzac dont il nous offre ici une lecture
brillante, complètement inattendue et strictement contemporaine.