Marche ou crève, Stephen King (Richard Bachman)

Titre Original: The long Walk
Date de Parution : 1979
Éditeur : le livre de poche
Nombre de pages : 378
Prix : 6,60€ 6,27€


Quatrième de couverture : Mieux que le marathon... la Longue Marche. Cent concurrents au départ, un seul à l'arrivée. Pour les autres, une balle dans la tête. Marche ou crève. Telle est la morale de cette compétition... sur laquelle une Amérique obscène et fière de ses combattants mise chaque année deux milliards de dollars. Sur la route, le pire, ce n'est pas la fatigue, la soif, ou même le bruit des half-tracks et l'aboiement des fusils. Le pire c'est cette créature sans tête, sans corps et sans esprit qu'il faut affronter : la foule, qui harangue les concurrents dans un délire paroxystique de plus en plus violent. L'aventure est formidablement inhumaine. Les participants continuent de courir en piétinant des corps morts, continuent de respirer malgré l'odeur des cadavres, continuent de vouloir gagner en dépit de tout. Mais pour quelle victoire ?

Mon avis : La lecture de Marche ou crève de Stephen King sous le pseudonyme de Richard Bachman rentre dans le cadre du ChallengeStephen King 2013.
Avant toute chose, je dois reconnaître que j’aime particulièrement les romans de Stephen King écrit sous la plume de Richard Bachman. Et marche ou crève en est un bon exemple.

L’intrigue de ce livre est à la fois assez simple et complexe, un groupe de 100 jeunes doivent marcher jusqu'à épuisement et il ne doit en rester plus qu’un. S’ils s’arrêtent, ils sont exécutés. Mais pourquoi qu’elle en est la raison ? Entre les lignes, Stephen King insinue que nous sommes aux États-Unis non démocratique mais bien totalitaire. Durant la lecture de ce livre, cela m’a fait penser aux jeux du cirque de l’antiquité, qui avaient au final un rôle régulateur de la société. Cela m’a aussi fait penser au manga Ikigami de Motoro Mase pour la même raison que les jeux antiques.

Comme toujours Stephen King arrive à nous plonger dans l’univers de ses personnages grâce a cette force du détaille, nous suivons cette marche captivé espérant que les uns et les autres n’y perdent pas la vie.

Que vous dire de plus, Stephen King à encore fait mouche ! Certes, j’ai une nouvelle fois adoré un roman du Maître de l’horreur et du Suspens.
Et comme souvent lorsque je parle de Stephen King, je parle de lui en décennie et la décennie des 70’s est définitivement pour moi la meilleure.