Auteur: Arièle Butaux
Titre Original: Démons de midi
Date de Parution : 2 avril 2013
Éditeur : Archipel
Nombre de pages : 200
Prix : 17,95€
17,05€
Quatrième de couverture : Après avoir magistralement montré la lâcheté des
hommes (Connard, 2005), la cruauté des femmes (Morue, 2006 réédité en
Archipoche sous le titre Connard 2, 2007), Arièle Butaux ausculte les ravages
de la cinquantaine chez ces messieurs. Même principe narratif : les trois amies
mises en scène dans les deux premiers volets se retrouvent à Venise, et se
confient les hauts et les bas de leur vie amoureuse au fil de nouvelles où
l'ironie, le sourire se disputent à l'émotion.
Au Garda Palace, Sergio rencontre un homme mystérieux venu lui emprunter
son bateau pour rendre secrètement visite à la fille de la Signora Giardelli,
Eleonora...
Florence et Nicolas : un couple parfait, celui qui ne se séparera
jamais. Avec leur deux fils, ils forment la famille idéale. C'est ce que tout
le monde pense, surtout Florence qui reste aveugle lorsque son mari recommence
à boire, lui ment et disparaît régulièrement, Jusqu'au jour où elle surprend un
échange de regard entre son mari et une inconnue qui lui laisse entrevoir que
Nicolas pourrait bien lui cacher quelque chose.
Extrait
Extrait de la préface de François Morel
Je connais des lectrices qui avaient l'intention d'entrer dans une
librairie afin de se procurer Connard ! et qui n'ont pas osé.
Elles en avaient entendu parler. Une rumeur favorable leur conseillait
de plonger dans un livre qui était à la fois cruel et tendre, drôle et sagace,
très pertinent et très impertinent. Mais, au dernier moment, elles s'étaient
rétractées. Elles avaient fait marche arrière. Incapables qu'elles étaient de
franchir le pas, interdites devant le mur, à leurs yeux infranchissable, de la
bienséance et des préjugés. À la place, elles avaient opté pour Un mariage
selon le coeur de Dieu ou Le Livre des époux, un nouvel élan pour les couples
chrétiens.
Certains lecteurs répugnaient également à lire Butaux. L'appréhension
sans doute d'entrer dans un magasin et de demander :
- Avez-vous reçu le dernier Connard ! ?
- Oui, monsieur, il vient de franchir le seuil de ma librairie.
La crainte de demander à la librairie :
- Quand sortira le prochain Connard ! ?
- Le plus vite possible, si ça ne vous dérange pas. J'étais justement en
train de fermer.
Un temps, Butaux, Arièle de son prénom, avait l'intention de
régulièrement distiller sur les rayons de nos étagères autant d'opus qui se
proposaient de tirer le bilan si contrasté des relations humaines, notamment
celles qui concernent les rapports si délicats entre les hommes et les femmes.
Dans un petit carnet, elle avait dressé la liste de ses projets littéraires.
Après Connard ! devaient sortir Morue, puis Pétasse, Trou du cul, Grognasse,
Pine d'ours...