Auteur: Robert Williams
Titre Original: Luke et Jon
Date de Parution : 10 janvier 2013
Éditeur : Nil
Nombre de pages : 222
Prix : 18,00€ 17,10€
Quatrième de couverture : Pour ses copains de classe, Luke est un mec
bizarre : il vient de perdre sa mère dans un accident de voiture, il a des yeux
verts surnaturels, il est super doué pour la peinture. Pour couronner le tout,
son père, fabricant de jouets en bois qu’il vend sur les marchés, ne parvient
pas à payer les dettes qui s’accumulent depuis la disparition de sa femme.
Bientôt, Luke et son père doivent déménager. Ils s’installent loin de chez eux,
dans une bâtisse à demi en ruine. Luke et son père se fichent de vivre dans une
telle baraque. Le père parce qu’il boit trop depuis qu’il est veuf. Luke parce
qu’il n’a que faire d’une maison quand il n’y a pas de maman à l’intérieur pour
la remplir de joie et d’amour. Ainsi va l’existence de ces deux êtres en
perdition : l’un s’enferme dans son atelier sans produire un seul jouet qui
vaille le coup, l’autre explore la campagne alentour, à la recherche de choses
à peindre. Puis Jon arrive. C’est leur seul voisin, il a lui aussi treize ans
et a aussi perdu sa mère. Et si Luke est bizarre, Jon, lui, est un ovni. Il
porte des vêtements de papi des années 50, vit seul avec ses grands-parents
qu’on ne voit jamais et a de drôles de goûts : passionné par les faits,
seulement les faits, et doté d’une excellente mémoire, il emmagasine des
informations en tous genres glanées à la bibliothèque municipale. Évidemment,
avec un tel bagage, il est le souffre-douleur de l’école. Aux yeux de Luke, Jon
a quelque chose en plus : il aurait plu à sa maman, qui aimait tellement les
êtres à part. Quant à Jon, qui sait ce qu’il pense ? Ensemble, les deux
adolescents si différents mais pareillement blessés par la vie apprennent très
lentement à guérir. Même le père de Luke commence à réagir : il entreprend de
construire pièce après pièce la sculpture d’un immense cheval de bois qu’il
compte ériger au cœur de la forêt voisine. Pourtant deux terreurs profondes
continuent de laminer Luke et Jon. Luke a peur de l’enquête qui doit déterminer
si sa mère, maniaco-dépressive, s’est suicidée ou a bien été victime d’un
accident. Jon est terrifié à l’idée que les services sociaux découvrent son
secret. Un secret que Luke évente par hasard un jour où il va chez Jon. Là,
dans des pièces envahies d’ordures où rôdent les rats, végètent les
grands-parents de Jon, vieillards séniles abandonnés aux soins de leur
petit-fils. L’électrochoc est puissant et vital : face à la détresse de Jon,
Luke et son père doivent partir à l’assaut d’une réalité que le deuil avait
effacée.