Pour marquer le 35e
anniversaire de la mort de Maurice Carême, ses plus grandes œuvres sont
désormais disponibles sur liseuses et sur tablettes.
Trois des livres majeurs
de l’écrivain belge Maurice Carême, « Mère », les « Contes pour Caprine » et «
La lanterne magique », paraissent sous la forme d’ebooks. Ces publications
numériques sont le fruit d’un partenariat entre la Fondation Maurice Carême et
Primento Éditions, premier éditeur numérique en Belgique.
Trente-cinq ans après la
disparition du poète préféré des enfants, décédé le 13 janvier 1978, la
fondation qui porte son nom a choisi de lui rendre hommage en confiant la
numérisation de trois de ses œuvres les plus significatives à Primento
Éditions. Ces livres donnent une idée de la diversité de l’œuvre de Maurice
Carême : une méditation grave sur la vie et la mort, des contes féeriques, des
poèmes pour enfants.
Établis sur les
dernières éditions parues du vivant de l’auteur, ces ouvrages sont agrémentés
d’illustrations originales dont un portrait de sa mère par Maurice Carême.
« Mère » suivi de « La
voix du silence »
« Mère » (1935) est un éloge dressé à la
force absolue de l’amour maternel. Derrière l’exaltation du bonheur quotidien,
se dessine cependant le lent travail du deuil à venir. Ce deuil prend la forme
d’une douloureuse prière dans « La voix du silence » (1951), la deuxième partie
du recueil, écrite par Maurice Carême après la mort de sa mère.
Pour « Mère », Maurice Carême reçut le
Prix triennal de poésie. Le recueil fit l’objet d’une mise en musique par
Darius Milhaud en 1938 sous le titre de la « Cantate de la mère et l’enfant ».
Contes pour Caprine
Un bocal où flottent des poissons
multicolores que seuls les enfants peuvent voir, une vague amoureuse d’un
goéland, une roulotte enchantée, un géranium diabolique, un magicien qui vole
les étoiles dans le ciel, un bonhomme de neige qui veut devenir un homme… voici
quelques-unes des figures qui peuplent les « Contes pour Caprine ». Maurice
Carême déploie dans ce recueil de contes, illustré par Michel Ciry, toute son
imagination, son goût de la féerie et son amour de l’enfance.
Les « Contes pour Caprine » furent
couronnés par le prix Rossel en 1947.
La lanterne magique
Qui ne se souvient d’un poème de Maurice
Carême appris dans sa jeunesse ? « La lanterne magique », recueil publié en
1947, regroupe quelques-uns des poèmes pour enfants les plus connus de celui
qui, en tant qu’instituteur, passa toute sa vie à leur apprendre à lire et à
compter et, en tant que poète, n’eut de cesse de les divertir : « Bonté », « Le
cerisier », « Pour ma mère », « Le givre », « Les oiseaux perdus », « Ce qui
est comique », « Il était un roi », « Mon cerf-volant », …