C’est
bien la question que se pose le père Gabriel Hamorth, exorciste officiel du
Vatican, qui compte à son actif plus de 70.000 exorcistes.
Père
Gabriel est pris très au sérieux par l’église ayant la totale confiance de Benoit
XVI. Après avoir était ordonné en 1954, il est le premier à avoir reconnu la
présence du diable chez Hitler et Staline (pour le coup je serais prêt à le
croire).
En
parlant de la saga Harry Potter, il dit : « Derrière Harry Potter se
cache la signature du prince des ténèbres, le Diable ».
On
peut supposer que cette déclaration est la distinction faite dans la saga entre
la magie blanche et la magie noire, lorsqu’au final la magie n’est jamais dans
sa définition ni bonne ni mauvaise, elle peut guérir ou blesser (enfin si elle
existe). Et n’oublions pas que l’église a toujours vue en la magie la présence
du diable.
Si
nous regardons un peu en arrière avec la chasse aux sorcières, qui désigna la
recherche hystérique et la répression de personnes accusées de pratique de la
magie.
La
répression des pratiques magiques (sorcellerie) intervient à diverses époques.
Après l'Antiquité, la répression de la sorcellerie est interdite par l’Église
catholique, puis est autorisée à partir du XIIe siècle. Des chasses aux
sorcières, essentiellement tournées vers les femmes, ont lieu en Europe avec
des hauts et des bas jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, principalement entre 1580
et 1630, faisant au total à travers les siècles un nombre considérable de
victimes, estimé par les historiens et chercheurs entre 50 000 et 100 000 personnes.