Le syndrome de Tchernobyl


Qu’est-ce que le syndrome de Tchernobyl me direz-vous?

C’est un constat que j’ai pu faire ces dernières années, ou du moins mon point de vue sur ce qui se passe dans notre société.

Si vous êtes lecteur du Blog du Bouquinovore, vous serez, que je suis français vivant à l’étranger, pour être plus précis en Espagne. Et comme vous le savez qui est à l’heure actuelle dans l’œil du cyclone de la crise économique.

Je ne vais pas vous faire un long discours sur la crise qui touche ce magnifique pays, car je serais bien incapable d’expliquer dans les détails les pourquoi du comment nous en sommes arrivés là.

Mais les faits sont là. Chaque jour, je vois de plus en plus de gens cherchant dans les poubelles, nourritures, ou bien encore, métal, papier et autres pour pouvoir les vendre. Et pour moi simple individu d’un Etat malade, ceci est la preuve d’un problème grave économique et avant tout de société. J’ai pour le moment l’avantage d’avoir un travail, car aujourd’hui le fait d’avoir un travail peut être considéré comme un luxe, et un travail dans des conditions descentes l’est encore plus. Et les gens qui proclament haut et fort que si l’on cherche on trouve, j’emmétrais ici un bémol, oui il est possible de trouver quelques petits travaux, mais je doute qu’ils permettent de vivre décemment.

J’en arrive donc á ma théorie du « Syndrome de Tchernobyl », les plus jeunes ne s’en souviendront peut être pas, car l’incident de la centrale Lénine eu lieu le  26 avril 1986. A cette époque les medias français de manière sérieuse, nous affirmé que le nuage toxique ne passait pas les frontières française. Que le nuage avait cette intelligence d’épargner la France.

Je me trompe peut-être, mais j’ai l’horrible impression qu’il se passe la même chose avec la crise financiero-economico-burlesque.

Nous avons d’un côté les pays comme l’Espagne qui depuis des années ont eu une classe politique qui na cessée de s’alarmer sur la situation (provoqué par elle-même) et d’un autre côté les pays comme la France qui reconnaissent l’existence de la crise, mais ne touche pas tant que cela leur territoire. C’est en cela que je considère que la France connaît à l’heure actuelle le syndrome de Tchernobyl, car il me semble qu’aujourd’hui tout comme en 1986, la classe politique et dirigeante cache une partie de la vérité au peuple afin de protéger ses propres intérêts.

J’espère ne pas être oiseau de mauvais augure, mais c’est une réflexion de citoyen préoccupé par son futur, celui de ses proches et des autres. Où allons-nous avec la disparition progressive des droits si durement acquis au cours des siècles. J’ose espérer qu’il ne s’agit que de la fin d’un cycle, et que la société sera rebondir.