Le vieil homme qui m'a appris la vie, Mitch Albom



Auteur : Mitch Albom
Titre Orginal : Have a little faith
Date de Parution : Octobre 2009
Éditeur : Pocket
Nombre de pages : 285
Lu : Octobre 2010
Prix : 7€

Quatrième de couverture  : Le livre qui vous révèle le secret du bonheur.
C’est la rencontre de trois personnes que tout aurait dû séparer. Un pasteur excentrique et incroyablement attachant qui a commis des actes impardonnables et tente de se racheter ; un vieux rabbin, drôle et généreux, qui sait qu’il va mourir, et qui, avant, doit accomplir une dernière mission ; un brillant écrivain, rattrapé par son passé. Cette rencontre a changé la vie de ces trois hommes. Et leur histoire va changer la vôtre.
Porté par la justesse d’écriture et d’émotion que l’on connaît à Mitch Albom, Le vieil homme qui m’a appris la vie est une réflexion sur la vie, la foi, la sagesse. C’est un message d’espoir et de tolérance qui fait du bien et nous rappelle que le bonheur est à la portée de tous.

Mon avis : J’ai lu ce livre à l’une des périodes les plus dure de ma vie, la disparition de ma petite mère, il y a un an exactement le 8 octobre 2010. Je finissais ce livre le jour même où elle partait pour toujours.
Et je garde ce livre en mémoire, de temps en temps, je me replonge dans quelques lignes qui sont resté gravé dans mon esprit.
Le jour des funérailles, j’ai d’ailleurs lu l’un des textes qui apparaît dans ce roman. Ce livre est pleins d’émotions et d’espoir je ne serais que dire de plus à part peut être que ce livre fut à mes yeux une lecture extraordinaire.

Extrait du sermon du Rabin, 1975
 «Un homme cherche du travail dans une ferme. II tend sa lettre de recommandation à son nouvel employeur. Il y est simplement écrit : "Dort en dépit de la tempête."
«Ayant désespérément besoin d'aide, l'agriculteur embauche l'homme en question.
« Plusieurs semaines passent et tout à coup au milieu de la nuit, une puissante tempête déferle sur la vallée.
« Réveillé par la pluie battante et le vent rugissant, l’agriculteur saute de sont lit. Il appelle son nouvel ouvrier mais ce dernier dort à poings fermés
« Il se précipite vers la grange. Á sa grande surprise, il voit que les animaux sont à l’abri et approvisionnés en fourrage.
« Il se précipite vers le silo. Les ports sont très biens fermées et le grain est sec.« C’est alors qu’il comprend les mots« Dort en dépit de la tempête ».
Mes amis, si dans la vie nous nous occupons des choses importantes, si nous sommes dans le juste avec ceux que nous aimons et si nous nous comportons en adéquation avec notre foi, nos vies ne seront pas alourdies par la douleur lancinante du devoir inaccompli. Nos paroles seront toujours sincères, et nos actes aussi. Nous ne nous perdrons jamais dans les affres d’un « ah ! Si j’avais su ». Nous pourrons alors dormir en dépit de la tempête.« Et le moment venu, nos adieux seront déni de regrets »