Auteur: Hans Peter
Richter
Titre Original: Damals war es Freidrich
Date de Parution : 1980
Éditeur : Le Livre de Poche
Éditeur : Le Livre de Poche
Nombre de pages : 207
Lu : Septembre 2011
Prix : 4,90€
Quatrième
de couverture : En Allemagne, avant la
guerre, deux enfants sont inséparables. L’un d’eux s’appelle Frédéric. Il est
Juif. Lorsqu’Hitler prend le pouvoir en 1933, la situation de la famille de
Frédéric devient de plus en plus difficile. Jusqu’à ce que le dictateur décide
que les juifs n’ont pas le droit de vivre : on les insulte, on les chasse,
et bientôt Frédéric est renvoyé de l’école…
Mon avis : Au fil du temps Mon ami Frédéric est
devenu une classique jeunesse, qui ne l’a pas lu ? Pour ma part je me
rappelais vaguement ce livre, je me rappelais qu’il m’avait touché et à la
relecture, les choses non pas changés.
Même si s’agit d’un roman, on se
rend bien compte que l’auteur, né en 1925, même année que les deux
protagonistes de l’histoire, raconte un peu son histoire, ses souvenirs.
Dans ce livre Hans Peter Richter ne dénonce
pas les « vilains allemands », mais nous montre comment la propagande
a pu, à un moment de l’histoire, stigmatiser tout un peuple. Il nous montre le
glissement des idées par une propagande rondement mené par la dictature Hitlérienne.
Il existe à mes yeux trop peu de
livres comme celui-ci qui nous montre le cheminement pour arriver à cette
horreur que nous connaissons tous.
J’ai toujours aimé les livres qui
traitaient de la première ou seconde guerre mondiale, non pour la guerre en
soit, mais bien pour essayer de comprendre, de montrer du doigt non un peuple,
mais la manipulation du peuple.
Je crois que la lecture de Mon ami
Frédéric devrait être obligatoire au collège, non en cours de français, mais en
cours d’histoire.