Les deux écoles, Yves Viollier

Auteur: Yves Viollier
Titre Original: Les deux écoles
Date de Parution : 6 février 2014
Éditeur : Robert Laffont
Nombre de pages : 270
Prix : 19,00€ 18,05€


Quatrième de couverture : Louis Malidin et Chrysostome Lhermite étaient unis comme les doigts de la main depuis leur naissance. Ils avaient vu le jour presque en même temps, peu avant la Première Guerre mondiale, dans deux fermes voisines d'un village de Vendée et ne s'étaient dès lors plus quittés. Deux enfants espiègles et joyeux qui avaient fréquenté les bancs de la même école, deux jeunes adultes entreprenants et déterminés qui avaient décidé d'allier leurs efforts pour tirer le meilleur parti de leurs terres, deux amis inséparables et qui auraient dû le rester jusqu'à la mort. Un terrible coup du sort en déciderait bientôt autrement. Louis dit Lili et Chrysostome dit Totome se souciaient assez peu de politique et de religion. Par atavisme familial, Louis en tenait pour la République ; Chrysostome, lui, observait la marche du monde avec une neutralité bienveillante. Ni grenouilles de bénitier, ni bouffeurs de curé, ils fréquentaient peu l'église dans un village où l'on était pourtant censé prendre parti pour les Blancs ou pour les Rouges. Tout changea le jour où le fils de Chrysostome, victime d'un jet de pierre au cours d'un innocent jeu d'enfants entre partisans de l'école laïque et défenseurs de l'école libre, succomba. La pierre avait été lancée par le fils de Louis. Depuis ce jour funeste de 1937 et pendant près de cinquante ans, Louis et Chrysostome, séparés désormais par un mur bâti entre leurs deux propriétés, ne s'adressèrent plus la parole et se murèrent dans leurs certitudes et dans leurs rancoeurs. Un jour, pourtant... Est-il possible de tout pardonner à ceux que l'on aime ? Une amitié, aussi indéfectible fût-elle, peut-elle avoir raison des plus grands drames de l'existence ? Fait-on jamais le deuil d'un enfant ? Avec Les Deux Ecoles, Yves Viollier livre une formidable leçon d'espérance et de tolérance, pleine de pudeur et d'humanité, à tous ceux qui pourraient douter du pouvoir guérisseur des sentiments.