Auteur: Laurence Rees
Titre Original: Auschwitz, the Nazis and the « Final
Solution »
Date de Parution : 14 mars 2008
Éditeur : Le Livre de Poche
Nombre de pages : 475
Prix : 7,10€ 6,75€
Quatrième de couverture : Le 27 janvier 1945, l'armée Rouge pénètre dans le
camp de concentration d'Auschwitz et libère les survivants. Le monde découvre
un système d'une barbarie inouïe, jamais vue dans l'histoire de l'humanité : la
" solution finale ", les chambres à gaz et les fours crématoires.
S'appuyant sur les meilleures sources historiques et sur une centaine
d'entretiens inédits avec d'anciens bourreaux comme avec des rescapés, Laurence
Rees nous permet de comprendre de l'intérieur le fonctionnement de cette
machine à tuer. La force et l'originalité de cette enquête unique sont de
montrer comment les décisions qui ont abouti à la construction des camps ont
mûri des années durant. Et l'on découvre, incrédule, qu'aujourd'hui encore
nombre d'anciens nazis justifient leurs crimes par cette phrase simple et
atroce : " Je pensais que c'était une bonne chose. "
Mon avis : Jusqu’à la lecture de ce livre,
lorsque je pensais en camps de concentration, je pensais uniquement à des
chiffres, à ce nombre hallucinant et inimaginable de victimes des camps de
concentration (plus de 3.000.000 de morts). Car l’horreur de l’événement pousse les historiens bien souvent à nous
donner des chiffres, pour nous montrer l’ampleur de la folie humaine, mais
malheureusement, ces chiffres tellement immenses, nous font oublier que ces numéros
étaient des êtres humains, des personnes comme vous et moi, qui ont fait
l’erreur de naître au mauvais moment au mauvaise endroit, mort pour leur
origine, leurs mœurs ou bien encore leurs idées.
Mais Laurence Rees, nous fait
découvrir des êtres humains, qui avaient une vie avant, qui ont eu une pendant
et quelques uns d’entre eux une vie après. Qu’ils eussent été d’un côté ou de l’autre
autre des barbelés.
On découvre des gens, hommes, femmes et enfants qui ont lutté
pour vivre, dans un monde que j’ai encore du mal à imaginer fait de terreurs et
de morts.
Il s’agit de témoignages de victimes
mais aussi de bourreaux. Qui tous reconnaissent que la mort était omniprésente
du matin au soir.
Laurence Rees, nous parle aussi de
la collaboration des pays européens dans la déportation et la mort de millions
de personnes.
Mais l’horreur pour les survivants
ne s’arrête pas, à la libération des camps
elle continue avec les soldats de l’armée rouge, qui violaient les femmes qui
venaient juste de retrouver leur liberté. Staline déclara qu’il n’y avait pas
de prisonniers de guerre russes, mais que des traîtres à la patrie, à peine
sorti des camps, ils se retrouvèrent dans les goulags.
Malgré n’avoir jamais était très fan
de telles lectures, préférant lire un roman, plus facile à oublier, sans risque
d’en sortir affecter, j’ai beaucoup aimé ce livre qui nous parle d’êtres
humains avec leurs personnalité.
Je crois sincèrement, que la société
répète de manière cyclique les mêmes erreurs. C’est pour cela que je crois qu’il
ne faut pas oublier ce qui s’est passé là-bas. Le plus dramatique dans cette
histoire est de ce rendre compte que cette barbarie à été orchestré non pas par
une horde de sauvages, mais des individus éduqués (j’entends par la avec une
éducation scolaire, voir même universitaire) , membres d’une société moderne,
civilisée. Et malgré cela, ils ont été capables de créer une industrie de la
destruction humaine implacable.
En lisant les remerciements, j’ai
découvert que ce livre faisait suite à un documentaire réalisé par Laurence
Rees, que je me suis empressé d’acheter pour pouvoir le regarder. Il est très
proche du livre, même dans la structure.
Je vous invite donc soit de lire le livre ou bien de regarder le
documentaire.